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REF : ML-LO-08
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Lithographie signée dans la planche et justifiée E.A au crayon.
Cette lithographie porte par ailleurs la signature au crayon de l'artiste
qui a repris l'oeuvre originale, une aquarelle, pour la mettre sur la pierre lithographique.
Réalisée sur vélin d'Art.
Atelier de lithographie : Desjobert - Paris.
Dimensions de la lithographie : 47 x 59 cm.
Complément d'informations culturelles et artistiques sur le dessinateur
* * *
Femme pensante et libre dans un monde d'hommes, Marie Laurencin commença sa carrière avant sa vingtième année. Son chemin, semé d'amours et de rencontres, d'embûches et de communions, la mènera de Paris à Barcelone, en passant par Berlin avec toujours la même soif d'apprendre et de découvrir. La douceur de son art est en opposition totale avec la rudesse et les changements brutaux de sa vie, mais c'est peut-être là que s'impose à nous l'étendue de son talent... A travers vents et marées (souvent capricieux), Marie Laurencin a su exister par et pour elle-même...
Marie Laurencin naît en octobre 1885 à Paris.
Dans un monde d'hommes (phénomène peut-être encore plus accentué dans les Arts et les Lettres), cette jeune femme qui écrit et peint avant sa vingtième année est une exception manifeste. Pourtant Marie Laurencin ne se bat pas, elle existe !
En 1908, elle rencontre Guillaume Apollinaire, dont elle tombe amoureuse, et avec lui le petit monde du "Bateau-Lavoir", cet immeuble de planches de la rue Ravignan à Paris où Picasso, Braque, Apollinaire donc, Gertrude Stein ou encore Kahnweiler vivent et travaillent.
Celle que l'on surnomma plus tard la "Dame du Cubisme" apporte à ce milieu d'hommes rugissants une impressionnante touche de féminité, et si elle participe à toute cette époque survoltée de création, elle demeure une observatrice au regard bien souvent amusé.
En 1912, elle rompt avec Apollinaire qui écrira pour l'occasion "Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant".
En 1913, elle rencontre le Baron Otto Van Wätjen qui devient son époux l'année suivante; année durant laquelle elle expose à la galerie Sturm à Berlin aux côtés de Picasso, Braque, Delaunay ou encore Léger.
lithographie Marie Laurencin : Filles à la guitare
La guerre la voit s'exiler en Espagne avec son mari jusqu'en 1920. Durant cette période, elle écrira pour la revue d'art de Fransisco Picabia. Mais cet exil est surtout marqué, en 1918, par la mort d'Apollinaire qui la plonge dans un chagrin aussi profond que leur amour avait été grand.
Dans les années qui suivent son retour à Paris et son divorce (en 1921), elle dessine des décors pour le théâtre et l'opéra, notamment avec Cocteau et Roland Petit.
Elle continuera à peindre affirmant toujours ce style fait de douceur et de féminité, et à écrire jusqu'à sa mort le 6 juin 1956. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Selon ses dernières volontés, elle a été mise en terre vêtue d'une robe blanche, tenant dans une main une rose et dans l'autre une lettre d'amour d'Apollinaire...
(c) Natacha PELLETIER pour PASSION ESTAMPES
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