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Complément d'informations culturelles et artistiques sur le dessinateur
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Cette artiste cosmopolite (née en Argentine d'une mère italienne, et ayant choisi de vivre et de travailler à Paris) a traversé le XXe siècle à la recherche d'elle-même. Presque inclassable, Leonor FINI s'est faite, par le choix de ses sujets, la compagne de route des Surréalistes, mais il ne faut pas s'y tromper, ce sont plus ses obsessions personnelles qui l'on rattachée à ce groupe qu'un besoin quelconque d'appartenance à un courant fort de la peinture. Son univers fantasmagorique, empli de figures, parfois grimaçantes, à l'indéniable beauté plastique, est l'un des plus personnels et des plus aboutis du XXe siècle.
Leonor FINI naît à Buenos Aires, en Argentine, en 1908. Très jeune, elle part vivre avec sa mère dans la famille de celle-ci, en Italie. Là, elle connaît une enfance et une adolescence privilégiée dans un milieu bourgeois et fort cultivé.
Très tôt, pourtant, elle quitte cet univers pour s'installer à Paris où elle peint dès le milieu des années 30.
Ses références picturales trouvent leurs racines dans la peinture du Quattrocento et dans celle des Maniéristes du XVIe siècle. Une technique riche et exigeante sera toujours présente dans le travail qu'elle effectue. Mais ses sujets, eux, la rattachent plus volontiers au Surréalisme. Elle participe d'ailleurs à l'exposition qui leur est consacrée à Londres, en 1936, à la Burlington Gallery.
Leonor FINI - Lithographie originale : Le spectacle Sa carrière sera aussi faite de nombreuses illustrations d'ouvrages (Poe, Baudelaire, Cocteau, notamment) et d'une longue et durable collaboration avec le théâtre et l'Opéra, qui lui permettent d'exprimer son goût pour la scène et le spectacle.
Elle s'éteint à Paris, sa ville d'adoption, en 1996, après une carrière riche où la recherche d'elle-même dans chacun de ses sujets dit cette éternelle confrontation pour un peintre à ce drôle de miroir qu'est la toile.
(c) Natacha PELLETIER pour PASSION ESTAMPES
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